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mercredi 21 octobre 2020

Flash CFE-CGC RCS BRETIGNY du 21 octobre 2020

 


FLASH CFE-CGC de Thales RCS France
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Agenda Social du Groupe. Où en SOMMES-NOUS ?        

 

Plusieurs négociations sont en cours entre la Direction des Relations Sociales et les délégations des Intercentres (Organisations Syndicales représentatives au niveau du Groupe, CFE-CGC, CFDT, CFTC et CGT):

v Accord Groupe ‘’Adaptation et Soutien à l’Emploi’’ : le 1er volet de cet accord concernant l’APLD (Activité Partielle de Longue Durée) est en standby car les négociateurs attendent des précisions de la Direction sur le périmètre et la situation économique des activités concernées par ce projet. Mise en œuvre prévue au 1/01/21

Les autres volets de cet accord seront orientés vers la mobilité interne, la formation, l’accompagnement de fin de carrière et les mesures d’âge.

 

v Accord Groupe ‘’Télétravail’’ : Les OS attendent de nouvelles propositions de la Direction car des points de désaccord subsistent et le texte, tel qu’il se présente aujourd’hui, est en régression par rapport aux accords existants. 

 

v Accord ‘’Handicap’’ : Accord qui couvrira la période 2021/2023. C’est une évolution positive de l’accord existant qui est en cours de négociation.

 

v Accord ‘’Déplacement’’ et Accord ‘’Temps de Travail’’ en standby pour l’instant.

Réouverture probable des négociations avant la fin de l’année.

 

Les négociations à venir :

-      Accord Croissance/Emploi prorogé jusqu’à la fin de l’année 2020

-      Passage du PERCO vers le PERCOL (fiscalité plus avantageuse)

-      Intégration de Thales DIS à l’accord concernant les Dispositions Sociales du Groupe

-      Suivi de l’application de l’accord QVT

-     

 

le « Smart Working »         

 

Le Smart Working apparait comme une démarche initiée par Thales UK dès 2017, visant à développer l’engagement des salariés par une plus grande autonomie des équipes, dans le cadre d’une réorganisation d’un site issu de trois autres. Le « Smart Working UK » était sous l’égide des démarches d’Ambition Boost du Groupe. Suite au confinement, il semble que Patrice Caine ait décidé de décliner le projet à l’ensemble du Groupe, sans vraiment planifier le déploiement puisqu’il s’agit d’une démarche qui part d’abord des équipes qui souhaitent s’en saisir. Des unités d’AVS s’en sont d’ailleurs déjà saisies à l’issue du confinement, pour aider à repenser les façons de travailler au regard des nouvelles contraintes posées par le télétravail.

 

Pour la CFE-CGC, Il serait réducteur de résumer le Smart Working au télétravail ou aux enjeux de rationalisation des m² (même si cela semble bien présent dans l’esprit de certains directeurs en charge de l’immobilier). Vu au travers du prisme de l’expérience de nos collègues anglais, le Smart Working est une vision beaucoup plus globale qui vise avant tout à l’engagement des équipes, en prenant mieux en compte leur propositions d’amélioration dans leur travail. Dans ce sens, le raccrocher avec des démarches initiées début 2020 peu avoir du sens.

Nous serons vigilants à ce que cette nouvelle orientation du Groupe ne soit pas signe de régression et d’insécurisation des salariés, ce qui semblerait à l’opposé de ce qui est écrit dans le livre blanc mis en ligne.

Prenez soin de vous et de vos proches.


mardi 13 octobre 2020

Flash CFE-CGC RCS BRETIGNY du 13 octobre 2020

 

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          Un acompte sur les dividendes qui divise

 

Le versement d’un acompte sur dividendes de 40 centimes par action au moment où est évoqué un plan de baisse des effectifs de l’ordre de 1100 ETP dans le Groupe en France provoque l’ire de beaucoup de salariés.

 

Pour la CFE-CGC, il est normal et légitime de s’interroger sur l’acompte sur dividendes qui a cours depuis plusieurs années, particulièrement en cette période difficile où de nombreux emplois vont être supprimés dans le Groupe.

 

D’autant que, comme nous pouvons le voir sur le graphique représentant l’historique des dividendes par action THALES, nous notons une augmentation significative de ceux-ci ces dernières années. Dans ce laps de temps l’action Thales passait de 40 à 120 euros, mais l’augmentation pour les salariés n’a pas du tout été au même niveau.

 

Nous constatons que la distribution des dividendes et la politique de rémunération sont jusqu’à présent à géométrie variable avec, d’un côté la privatisation des gains et, d’un autre la mutualisation des pertes.

 

En conséquence, la CFE-CGC prend acte de la décision du Conseil d’Administration de Thales de verser 40 % du résultat 2020 en dividendes mais estime que cette rémunération importante de l’investissement financier des actionnaires, difficilement acceptable par les salariés, devra trouver son pendant dans la politique menée par le Groupe avec, notamment :

v Des mesures d’accompagnement de l’ajustement d’effectif généreuses,

v Une politique salariale, augmentation et rémunération variable notamment, rétribuant justement l’investissement en temps et en effort concédés par les salariés auxquels il est demandé, une fois de plus, beaucoup pour limiter l’écart avec les prévisions financières d’avant COVID.

 

La solidité et la résilience du Groupe THALES qui s’imposent face à la situation inédite que nous vivons, doivent aussi se manifester dans la cohérence des décisions prises et appliquées ;

 

Si les actionnaires peuvent être largement rétribués, les salariés aussi !